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Traversée Larzac Mediterranée


Le caylar -> Agde


Au Caylar, il y a ce panneau près de l’abri du village qui détaille une traversée du Larzac à la Méditerranée. Ca fait quelques fois que je passe devant  : il y a pas moyen faut foncer !



Un petit message de dernière minute aux MUCistes pour trouver d’autres aventuriers. Jean Baptiste sera le seul à répondre. C’est donc parti et ce sera sur 2 jours, départ de Montpellier en bus vendredi soir  : ouf ! il reste de la place pour 2 VTT en soute. Arrivée 20H au Caylar, on traîne pas trop car il faut rejoindre la Couvertoirade. Un bon vent contraire, et frigorifiant nous attend !

Dodo à la Couvertoirade, au fameux gite ! Le Lendemain, c’est enfin le départ. GR pour retrouver le Caylar, sentier un peu technique mais ça passe (en même temps, on avait repéré les passages délicats à l’aller). 



Ravitaillement à la Superette, nos sacs de 20L sont remplis à bloc. Départ officiel du parcours. Le vent est toujours présent, mais dans le dos. Seule consolation, il devrait nous aider à progresser. Le parcours est roulant, très roulant, trop roulant... Alternance de pistes et routes départementales ! Dommage... JB agrémente ce parcours de petits monotraces proches du Salagou, un vrai régal ! Néanmoins il faut quand même l’avouer :, le paysage est un véritable plaisir pour les yeux : les étendues désertiques du Larzac, puis la verdure des Hauts Cantons, passages éclairs sur Joncels, Lunas. Et enfin les terres ocres du Salagou. 










90km pour ce samedi. Diner et nuit au gite de la Castelette de Clermont Lhérault. Excellent accueil. On recommande vivement.


Le parcours de dimanche est plus tortueux sur la carte, nous avons bon espoir de trouver enfin des monotraces. Cela commence bien, 10km avec Clermont, un petit sentier au bord d’un ruisseau est excellent. Montée un peu technique, on s’y reprend à 2 fois, mais ça passe... 

 
Il faudra attendre la descente sur Cabrières pour avoir un nouveau monotrace. Il faut quand même avouer que le parcours est fort décevant d’un point de vue technique. Même dans le triangle d’or du monotrace (Pézenas, Montagnac et Aumes) on ne passe sur aucun single... Quel dommage ! A Castelnau de Guers, on adapte un peu le parcours officiel pour profiter de ces terres rouges, et des petits sentiers ludiques. On alterne les paysages de garrigues et de vignes, et les petits hameaux. 



J’essaie de titiller JB en accélérant en montée, mais je me rends compte qu’il en a sous la pédale; bon je vais éviter de jouer au con, surtout que je commence à ressentir la fatigue. JB quant à lui, semble inébranlable, une vraie machine. Il mange comme un ogre : c’est peut-être le secret de sa réussite ! Il m’expliquera qu’il fait en moyenne 5000km par an, je comprends mieux maintenant...

 
Les derniers km sont longs, je les regarde défiler. JB est souvent en danceuse et pourtant ça ne monte pas : un problème JB ;-)  110 km et le panneau d’Agde est à portée de roue... Ca sent la mer.



Plus que 5km et c’est l’Arrivée. Un dernier effort, tout en longeant les restau et les bars d’Agde, difficile de ne pas être tenté.  JB part devant avec un seul 
objectif en tête : rejoindre la mer.









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